Histoire/Livre en construction : Légendes Sauvages

Valà un livre que j'écris quand j'ai du temps libre... Bon, c'est pas du grand art, mais j'aime écrire alors je poste à la demande d'un membre du fow

Sa parle : de loups ^^
Histoire (en gros) : c'est l'histoire de deux fréres et soeurs qui naissent dans une Meute, ils ne connaissent pas leur mère et ils découvrent leur monde et ses compliquations en même temps que le lecteur...
Divers : je me suis mise dans l'idée que presque tout les personnages seront inspirés de ce fow. Il est possible que n'y ayez pas votre perso, mais c'est soit que vous êtes pas très actif, soit que vous êtes nouveau et peut-être que je vous rajouterait à un moment donné du livre, soit que y'avait plus de place. ^^ Vous pouvez m'envoyer un MP si vous ne voulez pas être dedans, ou si au contraire, vous aimeriez y rentrer.
Le livre en lui-même est inspiré du fow en fait, sauf qu'il y a des changements à certains endroits.
Meutes : Meutes aux Rochers = Clan des Galets; Meute aux Sources = Clan de la Cascade; Meute aux Hautes herbes = Clan des Roseaux.
Personnages : les personnages principaux sont deux membres inexistants : Poussière m. et Larme f. qui faont partie de la meute aux Rochers. Ce sont des noms à un seul mot pour changer un peu. Par exemple : Lune de Cristal = Lune ou Cristal.
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Prologue

Vagabond avançait aussi vite qu'il le pouvait. Le grand mâle noir devait à tout prix rejoindre la meute vec sa compagne pour l'accouchement ! Seul, l'Alpha ne pourrait pas l'aider, et dans de mauvaises conditions cela pourrait lui être fatal. Il se retourna. Il avait devancé la jeune louve de plusieurs métres déjà. Il la rejoignit maladroitement, glissant dans la neige qui recouvrait le paysage nocturne, et la soutint de sa large épaule. Elle était mal en point. Elle ne tarderait pas à mettre bas. Tandis qu'elle peinait à avancer en évitant les rochers abrupts qui jaillissaient du sol à interval régulier, Vagabond la dévisagea : sa fourrure gris pâle était recouverte de neige, sa silhouette d'habitude si fine et gracieuse se retrouvait affublée d'un ventre rebondit, la gênant dans ses mouvements. Ses yeux d'un bleu profond donnaient à son visage un air irréel. Si seulement elle n'avait pas été d'une autre meute... Si seulement leur amour n'était pas impossible... Si seulement ! Pourquoi les choses étaient-elles si compliquées ? Mais le temps n'est pas à la réfléxion, songea le guerrier, le mieux à faire est de la mettre en sécurité au sein de la meute. Tant pis pour Brume ! Elle aura des explications...
La louve gémit.

- J'ai mal ! s'éxclama-t-elle d'une voix où la douleur perçait.

- Nous... nous sommes bientôt arrivés, répondit le mâle soudain alarmé. Tu... tu dois tenir encore un peu !

- Vag' ! C'est trop dur ! Je n'arriverais pas jusque là-bas !

Elle s'appuya plus fort sur l'épaule de son compagnon.

- Je suis sûr que c'est possible ! Tu sera en sécurité au campement ! Tu peux y arriver !

La femelle se redressa et avança péniblement. Après quelques minutes, elle poussa un cri aigüe et s'effondra dans la neige.

- Je les sens arriver... Vag', ça y est ! Tu va devenir père... murmura-t-elle d'une voix blanche.
L'Alpha fut submergé d'une sensation indesriptible en entendant ce mot : père. Il reprit ses esprits lorsque la louve grise fut secouée de spasmes. Que devait-il faire ? Il n'était pas Gardien ! Il se contenta donc de rassurer la future mère à coups de langues et de paroles dont lui-même avait du mal à comprendre le sens... Mais soudain, son coeur fit un bond dans sa poitrine : un petit était né ! Il était officiellement père d'une petite boule de poils ! Il dégagea la neige qui s'étalait par terre et posa le louveteau dessus, et se précipita aussitôt sur la louve, qui venait de mettre au monde un second petit. Il prit également le petit tas informe qui se trouvait auprés de sa mère et l'installa à côté de l'autre, le coeur remplit de fierté. Le rythme respiratoire de la femelle à terre se calma lorsque le troisième et dernier louveteau fut mit au monde. Le grand loup le souleva de terre pour le mettre à côté de sa fraterie, et s'aperçut de son immobilité. Il lui donna de rigoureux coups de langues, en vain : il était mort. Les larmes aux yeux, le corps secoué de sanglots, le loups le mit de côté en attendant de pouvoir l'enterrer, puis vint s'allonger à côté de la jeune mère, en maintenant ses deux derniers petits à portée de sa chaleur.

- Comment sont-ils ? demanda-t-elle la voix plus éteinte que jamais.

- Ils sont parfait... Mais... Tu te sens bien ? Tu est toute raide !s'inquièta-t-il en omettant de préciser la mort du dernier petit.

- Oui, mieux que jamais... Vag'... ? Vag', je t'aime et je t'aimerais toujours... Mais c'est fini maintenant... Je m'en vais... Je le sens...

Il mit un certain temps avant de comprendre le second sens de ses paroles.

- Attend, tu veux dire que... que... NON ! rugit-il, non, non, non ! Tu ne va pas mourir ! C'est impossible ! Tu vas vivre ! Tu vas.. Tu.. Tu ne peux pas me laisser ! bredouilla-t-il, transpercé par le chagrin.

- Vagabond, fit-elle sans l'écouter, prends soins de mes enfants...

Elle observa du coins de l'oeil le carré de terre où étaient placés les nouveaux-nés, le chagrin se voyant à travers ses prunelles. Dans un dernier adieu, elle plongea dans l'éternel sommeil...

a voté ^^ ! : idée geniale !
mais c'est qui le membre du fow qui te l'a demandé ? hihi je suis curieuse ^^ !

heu bah je sais plus en fait ^^

Chapitre 1

Poussière

Un silence. Une inspiration. Un silence. Un cri. Une chaleur doucereuse enveloppa le louveteau. C'était le grand jour, déjà. Mais il n'en était pas conscient. En gémissant, Poussière se leva et marcha à l'aveuglette vers une source de vie.Il allait bientôt le faire... Sentant une odeur bien connue de lui et de sa soeur : son père, il se jetta de toute la force de ses petites pattes en avant. Se cognant brusquement contre une chose dure et froide, il ouvrit les yeux... pour la première fois ! une avalanche de couleurs nouvelles lui arracha un cri de surprise. Tout avait un nouveau sens maintenant. Jettant des regards en tout sens, il se dirigea vers la petite boule informe qui dormait paisiblement près de la Chose Froide et Dure qu'il avait percuté peu de temps auparavant.
Mordillant la fine nouvelle fourrure de sa soeur, Poussière la tira doucement du sommeil. Elle était si belle ! Jamais il ne l'avait vue, mais il l'avait toujours aimée tendrement... Comme sa compagne de guerre, son amie, sa soeur... Et il la découvrait vraiment aujourd'hui.
Elle se leva doucement et lui mordilla gentiment l'oreille. Et tout doucement, elle leva ses paupières fatiguées et découvrit ses magnifiques pupilles. Bien que sa vision soit encore floue, le jeune loup pu nettement distinguer des yeux d'un bleu glacé resplendissant.
Tout deux deux fous de joie de se rencontrer enfin, ils gambadèrent entre les recoins de Chose Froide et Dure jusqu'à épuisement.

Une personne s'avança dans le noir. Le louveteau se jetta sur elle et lui couvrit, ce qui semblait être le visage, de coups de langues affectueux en signe de bienvenue. Il fut bientôt immité par sa soeur.

-Eh, hé ! Du calme les enfants ! leur dit le nouveau venu.

-Vagabond ! Je peux entrer ? appella une voix venue de l'exterieur.

Leur père se retourna :

-Bien sûr ! Viens voir comme ils ont grandi ! ... Oh ! Ils ont même ouvert les yeux !

La vision de Poussière s'améliorait à chaques instants, et il put voir le grand loup noir les contempler d'un oeil pétillant. Une autre forme apparut dans son champ de vision, une grande forme en mouvement qui se découpait à peine dans l'obscurité de la tanière.

-Oh, il sont magnifiques ! Mais... Rappelle-moi, comment les a-tu trouvés ?

Le mâle sembla mal à l'aise tout d'un coup, mais il se contenta de ne pas croiser le regard de la femelle aussi noire que lui assise à ses côtés.

-J'était en patrouille de chasse sur le territoire, Fraicheur ! Je te l'ai déja dit ! J'ai tourné au coin d'un arbre pour trouver une proie et je suis tombé sur eux deux... Il désigna les louveteaux qui se sautait dessus en se mordillant ... Il n'y avait personne, pas une trace dans la neige, et ils semblaient si jeunes ! Je ne pouvait pas les abondonner là dans le froid !

La dénommée Fraicheur ocha de la tête.

-Oui, je comprend... J'aurais fait la même chose je pense... Mais es-tu sûr qu'ils n'appartiennent pas à une autre meute ? Je veux dire... Peut-être que c'est un piège !

-Non. Non ce n'en est pas un, je le sais. Et même si c'en était un, je serais prêt à perdre toutes mes vies pour les protèger !

-Tu... Tu serais prêt à sacrifier ton poste de chef pour Larme et Poussière ? Tu est sérieux ? Ce ne sont même pas tes enfants !

L'autre fut touché au vif.

-C'EST COMME SI C'ETAIT MES ENFANTS ! gronda-t-il, arrètant net toute activité dans la tanière. Et quiconque dira le contraire ou les traitera comme des étrangers goûtera à mes crocs !!!

La femelle n'osa pas aller plus loin.

-Bon... D'accord, d'accord ! Mais si tu les considère comme des nôtres, pourquoi ne les mets-tu pas dans la pouponnière avec les autres ? Ils y seront beaucoup mieux que dans cette cavité !

-Parce que... Je ne suis pas sûr qu'une reine accepte de s'occuper d'eux... Et Brume est Alpha aussi, elle ne peux pas le faire et elle n'est pas très rassurée...

-Mmm... Tu n'a cas demander à quelqu'un d'autre comme... Lune ! Je suis sûre qu'elle accepterait ! Tu la connais bien, toujours a aidé les autres ! Je suis sûre que si son chef lui demande une faveur elle acceptera !

-Mmm... oui, tu as raison, je vais aller la voir. Il se tourna vers les deux boules de poils qui avait repris leur bagarre depuis un bon moment. Je reviens tout de suite vous deux ! Essayez de ne pas faire de bétises pendant mon absence !

Les deux loups noirs sortirent de la tanière entrainant un petit nuage de terre derrière eux.

-Vaguheux ! Vagabant ! cria Poussière. Fréch-heur !

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Le temps passa lentement dans la tanière. La chaleur commençait à étendre ses bras étouffants partout dans la pièce et les nouveaux-nés étaient fatigués de se battre. Enfin, des bruits de pas se rapprochèrent.

-Vagabant ! Fréch-heur ! rappella le louveteau.

-Tu as entendu ? Ca venait de la-dedans ! Ais-je rêvé ? dit la voix de leur père.

-Non, non ! Je l'ai entendu aussi ! Ils commencent à parler ! répondit une autre voix, cette fois-ci inconnue.

Les pas se rapprochèrent plus vite, et bientôt deux silhouette apparurent : une noire, bien connue et une si blanche qu'elle en faisait mal aux yeux.

-Ho ! Ils sont tellements mignons ! ... Et ils parlent relativement tôt ... remarqua-t-elle.

-Mais qu'est-ce que tu croyais ? Ce sont mes enfants !

-Oui, mais enfin... Tu sais...

-Ecoute, je vais faire passer une annonce au reste du clan au cours de la journée... Je... J'aimerais qu'ils croyent que Brume est leur vraie mère... Tu comprends, je ne veux pas qu'ils soient rejetés... Acceptes-tu de les prendre en charge le temps qu'ils aient grandi ? Ils comprendront pourquoi Brume ne les a pas élevés toute seule...

Elle réfléchit un instant.

-Oui, j'accepte. Ne t'inquiète pas, je comprend parfaitement... Et je pense que ces louveteaux ont beaucoup de chance d'étre tombés sur toi !

-Ho, merci ! Merci beaucoup ! Je ne sais vraiment pas comment te remercier !

-C'est plutôt à moi de te remercier ! Depuis que j'ai perdu mes petits, rien ne me fais plus plaisir, tu le sais...

-Oui, je sais... Nous verrons par la suite comment se déroulent les évenements.

Trop bien Souffly!!!! Je suis fière de toi et continue comme ça. Tu es le digne chef du clan des Roseaux. ^^
C'est moi qui te l'avais demandé, il me semble...

Larme était allongée dans la pouponnière. Elle guettait un imperceptible mouvement. Quelques minutes passèrent, sans qu'aucun signe de vie ne vienne troubler sa concentration... Allait-il attendre toute la journée ? En tout cas, du haut de ses trois Lunes, la petite louve était moins patiente... Agacée, elle sortit en trottinant.

-Poussière ? M'enfin qu'est-ce que tu fais ? T'es où ? lança-t-elle à la contonnade.

Un éclair gris apparut soudain dans son champ de vision et se jetta sur elle. D'abord surprise, elle se reprit rapidement et envoya valser son adversaire d'un coup d'épaules. Déconcerté, l'ennemi était plus vulnérable et elle en profita pour lui sauter dessus puis le plaqua au sol, les pattes sur le flanc. Il se débatit en vain un long moment, puis cessa toute activitéen sentant une machoir se refermer lentement sur sa gorge : c'était le signe. L'alerte, le symbole qui mettait fin au combat.

-Dommage, hein ? Tu peux faire mieux... ricana Larme.

-Ho ! C'est bon, lâche-moi ! répondit Poussière, la voix pleine de rancoeur.

Elle retira la pression de son ventre et le laissa se relever tranquillement. Le louveteau était peu fier de son attaque si bien préparée et lui tourna le dos sans ménagements. Sa soeur qui ne voulait pas l'offenser alla se poster à ses côtés.

-Allez... Tu m'en veux pas, hein ? De toute façon, je suis sûre que tu aur...

Elle n'eut pas le temps de finir sa phrase qu'il se précipita sur elle et réussit à la mettre à terre avant de refermer doucement ses crocs sur sa nuque.

-Qu'est-ce que tu allais dire ? ria-t-il.

Il leva légèrement le museau pour pouvoir lui lécher affectueusement le visage. Ils partirent alors dans une chamaille sans fin... Qui fut interrompue par Lune qui arriva en trottinant.

-Ho, ho ! Du calme vous deux... Vous devriez garder votre énergie pour la Meute aux Hautes Herbes...

Elle soupira. Elle semblait soucieuse. Les louveteaux s'arretèrent, intrigués.

-Lune, c'est quoi la meute aux Hautes Herbes ? demanda Poussière.

-C'est un clan ennemi. Comme nous, la meute aux Rochers, ils vivent en groupe et chassent pour se nourrir eux et leurs proches.

Devant leurs regards incrédules, elle poursuivit :

-Oui, nous ne sommes pas seuls. En réalité, nous sommes trois clans : la meutes aux Hautes Herbes, la meute aux Sources et la meute aux Rochers. Ces noms ont étés donnés par nos ancètres lors de leur arrivée en ces terres. Nous, nous vivons dans les sommets : là où la neige est éternelle et où les rochers abondent. La meute aux Sources possède des territoires traversés par deux rivières qui partent près du territoire de la dernière meute. Ce sont elles qui leur servent de frontière. Quant à cette meute, la meute aux Hautes Herbes, elle vit dans la plaine qui nous sépare des Sources.

Elle arrèta son histoire là. Un guerrier arrivait à grandes enjambées. C'était un grand mâle noir aux poils courts qui semblait tout aussi préoccupé que Lune. Voir plus. La louve se retourna pour le saluer.

-Corbeau ! Que me vaut cette visite ?

-Ho, rien de spécial... Je venais simplement te dire bonjour et j'en profite pour observer un peu les jeunes loups...

-Ils grandissent si vite ! J'étais en train de leur expliquer quelles étaient ces meutes qui nous causent du soucis quand tu es arrivé... A propos, qu'en penses-tu ?

-Mmm... Hé bien, je ne sais pas trop quoi dire... Ces tensions ne nous concernent pas directement pour le moment... Mais je pense que les Hautes Herbes sont bien folles de réclamer les sources... Nos ancètres ont bien délimité les territoires ! Pourquoi cela changerait-il aujourd'hui ?

[Désolé du retard... =S]